ABIDJAN, une belle destination

Publié le par Ziggy Faye

Bonjour mes aventuriers et travel-lovers. Le vendredi 8 octobre j'ai pris mon vol en direction de la Côte d'Ivoire pour un séjour de dix (10) jours. J'ai trouvé judicieux de partager cette balade avec vous histoire de vous donner un petit aperçu de ce qu'a été ce séjour.  En effet la première chose qui a attiré mon attention c'est l'humidité du climat. Celà a fait que j'ai choppé un rhume juste après l'atteirsage mais mon excitation à visiter la ville a pris le dessus et j'ai commencé à prendre des tablettes pour ne pas tomber malade. Il faut aussi noter qu'en Côte d'Ivoire le soleil se lève et se couche très tôt, ce qui fait qu'à 18h vous aurez l'impression qu'il est 20h.   

La gastronomie ivoirienne est aussi multiple que le nombre d'ethnies répertoriées dans le pays. L'allocodrome est le premier endroit local où je suis allé manger. C'est un restaurant à ciel ouvert où l'on peut manger des plats typiquement ivoiriens généralement bon marché: brochettes de viande, alloco, attiéké, frites, poissons et poulets braisés.

J'ai précisé restaurant local parce que quand je suis arrivé vers 12h, après l'aéroport, je suis directement allé manger du RIZ CURRY au restaurant FLOW à Biétry pas loin de la rue Mercedes (beau cadre, service top, personnel tres accueillant...) 

 

 La Côte d'Ivoire est une ancienne colonie française, on y parle français... et Nouchi, un argot inventé par des jeunes des quartiers d’Abidjan, qui s’est répandu dans toute la société. Mêmes les membres de l'élite intellectuelle placent des mots de cet argot urbain dans leurs discours. Il change tout le temps et plusieurs mots font régulièrement leur apparition. Ce langage a commencé à se développer il y'a plusieurs dizaines d’années et s’écrit à partir des langues locales, européennes et de l’imagination des ivoiriens.

 

 

Le samedi, lendemain de mon arrivée, je suis allé au palais de la culture où se déroulait la dixième édition du FESTIVAL DES GRILLADES  D'ABIDJAN.

 

 

C'est un événement très animé avec ses concerts et ses stands où beaucoup de restaurants locaux viennent proposer toutes sortes de grillades allant du poulet à l'escargot en passant par l'herisson, le mouton, le porc... tout y est.

 Le dimanche, je suis parti à ASSINIE à 1h15 minutes de voiture de la ville et qui se trouve être le "saly Abidjannais" où calme et tranquillité battent leur plein. Assinie est particulier de par ses belles plages, maisons d'hôte et hôtels au bord de la lagune. Mais il reste très différent de saly. Leur seul point en commun c'est qu'ils sont tous deux des endroits réputés pour se reposer et fuir le stress de la ville. En quittant Abidjan pour Assinie, nous avons traversé une ville qui a particulièrement attiré mon attention : BONOUA, ville religieuse où sont situés beaucoup d'internats.  Les églises et chapelles aussi y sont très présentes. À côté d'Assinie, il y'a aussi des villages Comme ASSOUINDÉ (Jai mangé à l'hôtel RIP CURL qui propose une grande variété de poissons avec son accompagnement au choix)

 

 ou AZURETI (j'ai mangé au restaurant CHEZ AGNES ET GEORGES qui propose des plats copieux mais n'y allez pas sans tester leurs cuisses de grenouilles sautées à l'ail). Ces deux restaurants sont un peu dans le même contexte. Il fait bon vivre et les seuls bruits que vous pourrez entendre sont ceux de la mer ou de la lagune.

 

Sur la route,  les hévéas ne peuvent pas ne pas  attirer votre attention. En effet le tronc de cet arbre est exploité pour produire des pneus.

J'étais logé à bietry zone 4, quartier résidentiel le plus calme et le plus sécurisé de la ville. Notez qu'à Abidjan chaque commune a sa couleur de taxi qui lui est propre. Apres vous avez les taxis de couleur orange qui sont les seuls à avoir le droit de sillonner toute la ville. Le soir il est recommandé de vous déplacer par Africab ou TaxiJet (dont vous pourrez télécharger les applications pour commander des taxis) pour plus de sécurité mais les locaux vous diront que c'est un grand n'importe quoi car même s'ils admettent que les chauffeurs sont bien formés, ils trouvent le service parfois cher car tu peux facilement payer 6000F CFA pour une course qui t'aurait coûté 3500 F CFA en taxi basique. Mais moi en soirée je préférais commander mon taxi via les applications parce que depuis quelques temps un phénomène est en train de faire fureur en Côte d'Ivoire : c'est les MICROBES, une appellation donnée aux groupes d'adolescents qui attaquent par armes blanches. 

Notez aussi qu'à Abidjan, vous mangez bien pour pas cher surtout quand c'est local. Vous trouverez des maquis à chaque coin de rue mais promenez vous avec une fourchette dans votre sac parce que tout le monde mange à la main sauf quelques rares exceptions. Je me suis prêté au jeu et j'ai trouvé celà tres intéressant. Je me sentais dans la peau d'un ivoirien même s'il y'a toujours des regards, des questions ou des appellations qui te rappellent que tu n'es pas autochtone.

Je suis allé regarder le film SEVEN SISTERS (que je vous recommande vivement d'ailleurs) à la salle de cinéma MAJESTIC IVOIRE et le vigile m'a dit "mon frère vous ressemblez à un choco hein". Ne comprenant rien, je lui ai adressé un sourire avant de passer la sécurité mais Le lendemain quand je suis allé faire les marchés de treichville et d'Adjamé, le mot CHOCO revenait toujours.

 

 

Je me suis donc renseigné sur sa signification et l'on m'a dit que ça signifie fils à papa ou enfant d'une famille aisée ou simplement quelqu'un qui manie bien la langue française. Chose que j'ai trouvée super drôle.

 "Abidjan est doux", c'est une ville qui bouge beaucoup mais n'étant pas très fan des sorties en boîte, on m'a quand même fait découvrir "le temps d'aimer", superbe endroit avec surtout de la bonne musique, où l'entrée est sur consommation les gens y vont surtout parce que ce n'est pas envahi par les ados. Sinon à côté il y'a d'autres clubs, tous se trouvant dans la zone de Bietry. Pour vos sorties détente, je vous recommande le CHILL OUT, un restaurant bien aménagé dans une grande villa et qui propose les meilleurs cocktails de la ville dans un environnement vraiment très convivial. Optez pour le BORA-BORA (jus de passion nature, jus d'ananas nature, jus de citron et grenadine) ou le Mojito Passion Virgin (feuilles de menthe, citron vert,sucre de canne, jus d'ananas nature).

 

 

Une bonne musique en sourdine et un personnel très accueillant. Ils proposent des soirées karaoké tous les mercredis et des soirées à thème intitulées les CRAZY FRIDAY NIGHT y sont organisées tous les trois mois (Chill Out, Riviera bonoumin carrefour Djedje Mady à 300m de Abidjan Mall, tél  +22579060630).Et quand vous arrivez à Chill Out, essayez d'en profiter pour faire un tour chez Alpha Blondy qui a sa maison et sa radio à 500 mètres.J'ai sillonné la ville en moins d'une semaine et la seule chose que je regrette c'est de n'avoir pas pu finalement me rendre à Yamoussoukro pour visiter la plus grande église au monde, le lac aux caïmans ainsi que la maison du premier président ivoirien Félix Houphouet BOIGNY. Ne pouvant plus aller à Yamoussoukro parce que quand je suis arrivé à la gare UTB le prochain depart était prévu pour 13h30 et voulant faire un aller-retour ça allait être risqué vue l'instabilité du nord. Du coup j'ai préféré aller faire les Bateaux-Bus pour descendre dans le village d'AboboDoumé habité par des lagunaires où nous avons trouvé beaucoup de pêcheurs et des femmes qui sont dans la transformation de l'attiéké 

Une dernière recommandation, si vous êtes fashion-victime n'allez pas à Abidjan sans faire un tour à l'atelier-têtu pour vous procurer des articles très sympas de la marque YKAZ. 

La boutique se trouve à II Plateaux, quartier Vallon et vous serez accueillis par la gentille @manuelaMakre mannequin ivoirienne sur ses talons de 22 cm avec son magnifique sourire et son visage angélique. 

 

 

BON À SAVOIR : Abidjan est la capitale économique de la Côte d'Ivoire dont  la  capitale administrative et politique est Yamoussoukro. Elle est également la ville la plus peuplée de l'Adrique de l'Ouest francophone, et la deuxième plus grande ville et troisième plus grande agglomération au sein de la Francophonie. Abidjan compte selon les  autorités du pays en 2014, 4 707 000 habitants soit 20% de la population totale du pays, tandis qu'elle représenterait 60% du Produit Intérieur Brut du pays. Considérée comme le carrefour ouest-africain, Abidjan connaît une forte croissance caractérisée par une forte industrialisation et une urbanisation galopante. 

QUI SONT LES MICROBES ? Armes blanches à la main,  fripouilles  toujours prêtes à répandre le sang humain, ces jeunes meurtriers qui se déguisent souvent en mendiants n’hésitent plus à faire parler d’eux à Abidjan. Le phénomène est en passe de gagner les autres grandes villes de la Côte d’Ivoire. ils se sont illustrés de fort mauvaise manière dans certains quartiers et communes d’Abidjan. Agés de 9 à 15 ans, ces jeunes meurtriers n’hésitent plus à faire parler d’eux.Le mouvement des microbes qui a vu le jour dans la commune d’Abobo, nord  d’Abidjan, au lendemain de la crise postélectorale a gagné ces derniers temps les communes environnantes. Les jeunes « microbes » ont infesté les quartiers d’Adjamé et d’Attécoubé.Pas moins de neuf (9) gangs de « microbes » sont identifiés dont les tristement célèbres gangs de Marley, Boribana et Warriors. Adjamé, Attécoubé, récemment Yopougon sont les lieux de prédilection de ces mineurs tueurs. Si pour l’instant, leurs actes semblent se limiter à des quartiers plus ou moins défavorisés, il est à craindre que le fléau gagne également les quartiers dits huppés d’Abidjan. Des rumeurs font état de ce que ces individus mal intentionnés se sont signalés ces derniers mois à la Riviéra-M’badon dans la périphérie de Cocody. Si l’on n’y prend garde, c’est tout le territoire national qui risque d’en être contaminé. Leur mode opératoire basé sur la rapidité et la brutalité de leurs crimes, consiste à se faire passer pour des mendiants avant d’attaquer de façon horrible à la machette. Ils encerclent leurs victimes en groupe souvent par des stratagèmes propres aux mendiants, font semblant de quémander une piécette ou de quoi manger puis au moment où on s’y attend le moins on se retrouve nez à nez avec une horde de bambins armés de machettes ou de gourdins. Au final ils tuent pour des futilités. Un ami me racontait que la petite sœur d'un de ses amis s'est faite tuer par les microbes. Elle vivait en Arabie Saoudite et etait à Abidjan pour ses vacances. Elle fût tuée la veille de son depart en lui arrachant un sein et la poignardant avec quinze (15) coups de couteau juste pour lui prendre son sac et son téléphone. Et ça s'est passé dans la zone d'Abobo la même semaine où je suis arrivé.

Publié dans Travelblogger

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